D’après la définition donnée par l’Office français de la biodiversité, ce terme désigne « l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent ». Un rapport historique de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) alertait en 2019 sur le déclin de la nature à un rythme « sans précédent dans l'histoire de l’humanité. » Le rapport estime qu’environ un million d'espèces animales et végétales sont menacées d'extinction au cours des prochaines décennies. Depuis 1900, les espèces terrestres ont diminué d'au moins 20 % en moyenne. Plus de 680 espèces de vertébrés ont disparu depuis le XVIe siècle et plus de 9 % des races domestiquées. L’ONU rappelle que ce déclin est la conséquence directe de l'activité humaine avec une hausse de l’exploitation de la terre et la mer, la pollution et les espèces envahissantes. En décembre 2022, lors de la COP 15, plus de 190 États ont signé un accord historique en faveur de la préservation de la biodiversité. Parmi les objectifs emblématiques entérinés, celui de protéger 30 % des surfaces terrestres et maritimes à horizon 2030. En juillet 2023, le Parlement européen a de son côté adopté un projet de législation visant à enrayer le déclin de la biodiversité et à mieux réparer les écosystèmes abîmés.